Notre cerveau comparateur gère de multiples équilibres au cours d'une simple journée. Regardons-en deux parmi les plus importants de plus près :
Le stress : un déséquilibre entre les enjeux et les ressources dont nous disposons Votre patron vous demande de remplir une mission pour une date donnée relativement proche. |
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Soit vous savez faire, vous avez un budget suffisant, vous avez du personnel compétent et suffisamment nombreux, et le délai est compatible avec tout cela, et vous n'allez pas stresser. Soit vous avez conscience qu'il va manquer des moyens à un moment donné par rapport à l'enjeu et aux délais fixés, bref que les ressources à votre disposition (les vôtres, internes, et les externes) et là vous allez stresser.
Ainsi, comme le constate l'Agence Européenne pour la sécurité et la santé au travail:
''Le stress survient lorsqu'il y a déséquilibre entre la perception que l'on a des contraintes imposées par l'environnement et celle de ses propres ressources pour y faire face''
La prise de décision : un équilibre permanent délicat entre émotions et pensée rationnelle, entre le système archaïque (limbique) de notre cerveau et le système plus récent (cortical). |
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Depuis quelques années nous savons grâce aux études d'Antonio Damasio que les émotions participent de manière essentielle à nos prises de décision. Lorsque nous devons effectuer un choix, en effet, un dialogue s'instaure entre la zone des émotions et celle du raisonnement. Ce dialogue a lieu dans un secteur situé à l'avant de notre encéphale, le cortex orbito-frontal. Une hypothèse de plus en plus reconnue consiste à considérer cette zone comme le lieu d'équilibre entre rationnel et émotionnel. |
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