Nombreux sont ceux qui imaginent que de ne penser à rien économise le cerveau. Citons par exemple Anna SAM, dans les "Tribulation d'une caissière"
Cette étudiante, Bac + 5 contrainte de devenir caissière pour vivre, raconte avec humour son quotidien: l'obligatoire SBAM - Sourire, Bonjour, Au revoir, Merci - ou encore mieux, les réflexions des clients ? Ainsi cette mère s'adressant devant elle à sa fille: "Tu vois ma chérie, si tu ne travailles pas bien à l'école, tu finiras caissière comme la dame!" Ce livre est un bonheur par la pertinence de son regard, et son sens de la dérision.
En revanche, sur le plan neuroscientifique, le livre n'est plus tout à fait aussi pertinent. Elle précise en effet :
"Vous pouvez vous mettre en veille et faire les gestes en automatique. Vous remettrez votre cerveau en fonctionnement à la fin de la journée de travail quand ce sera nécessaire. Et vous économiserez vos neurones pour votre vieillesse.
Vous courez simplement le risque que le client vous confonde avec une plante verte. "
Beaucoup de finesse et d'humour dans cet extrait, toutefois neurologiquement erroné. Car si la caissière n'active pas son cerveau avec d'autres processus que les automatismes liés aux code-barres, il va inéluctablement décliner. Les connexions et les neurones non sollicités vont mourir, tout simplement.
L'activité cérébrale garantit un fonctionnement optimal du cerveau: des liaisons se créent sous les sollicitations et les circuits déjà existants seront plus faciles à mobiliser (phénomène de Potentialisation à Long Terme en particulier) |
---|
Moralité : Le jour, n'économisez pas votre activité cérébrale et la nuit, n'économisez pas votre temps de sommeil.
Copyright "Neuroboost Corporation" 2009, tous droits réservés
Site créé par Papayeweb.com