Poursuivons le tour des différences entre hommes et femmes, cette fois-ci par le comportement :
PERFORMANCE | - | RELATION |
Les psychologues ont eux aussi leur vision de ces différences:
Selon le professeur Paul Watzlawick de l'école de Palo Alto – '' Comment réussir à échouer '' : "L'homme ne peut être à la fois dans le logos (raison, science, objectivité, professionnel ,...) et dans l'eros ( relation). Il passe de l'un à l'autre alors que, pour la femme, les deux sont toujours liés."
En d'autres termes, pour elle , tout est dans la relation et vice-versa, la relation est dans tout. Ce qui peut encore être synthétisé par : tout = relation.
Là où l'homme va voir de l'action, la femme va y adjoindre de la relation.
Là où l'homme va avoir besoin d'agir, la femme va avoir besoin d'être comprise.
Là où l'homme va avoir besoin que l'on reconnaisse ses performances, la femme va avoir besoin d'être couverte d'attentions
Là où l'homme va rechercher la compétition, la femme va chercher la coopération.
Le compliment sur ses capacités à lui, le petit bouquet de fleur pour elle.
La reconnaissance de ses compétences pour lui , le petit mot doux dans le creux de l'oreille pour elle.
Certains vont jusqu'à dire, et nous ne les suivrons pas puisque c'est naturellement bien trop caricatural:
L'homme estMonotâche : il ne traite qu'un seul dossier à la fois alors que,
la femme est Multitâche : elle vaplus facilement constater un défaut de peinture au plafond pendant qu'elle fait l'amour avec son compagnon.
Si des différences semblent effectivement apparaître dans l'utilisation du corps calleux qui relie les deux hémisphères droit et gauche, elles ne peuvent en aucun cas conduire à ces conclusions fantaisistes sur les capacités multitâches masculines ou féminines.
Autres caractéristiques que psychologues ou psychothérapeutes attribuent plus fréquemment à l'homme : le '' Sois fort '' ou le '' Sois parfait ''. Tout le côté guerrier, 'même pas mal', qui pisse le plus loin, le coq, le compétiteur qui sommeille en l'homme: tout ce qui va le conduire à tourner en rond pendant un quart d'heure plutôt que de subir l'aveu d'incompétence de demander son chemin à quelqu'un, ce qui sera pourtant le premier reflexe de la femme, sens relationnel oblige. |
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D'ailleurs, si elle rencontre une difficulté, elle en parle, puisqu'elle est dans la relation. Lui, rencontrant une difficulté, n'en parle surtout pas, puisqu'il est fort : il va trouver la solution tout seul, en ne comptant que sur ses capacités propres, sinon il n'est plus un homme !
La testostérone, hormone beaucoup plus présente chez l'homme, est probablement la principale origine de ces comportements différenciés.
Elle n'est pas le seul facteur probable, comme souvent dans les systèmes complexes. Le rôle joué par la culture et l'éducation en particulier est incontestable. Il s'avère parfois bien délicat de le discerner même si dans les comportements suivants, il semble évident.
RATIONNEL | - | EMOTIONNEL |
L'homme est rationnel apparent, la femme émotionnelle apparente .
Elle va pleurer facilement, lui va maîtriser sa tristesse. Un homme n'a pas socialement le droit de pleurer ou d'avoir peur, alors il se met plutôt en colère. A l'inverse, une petite fille qui se met en colère, cela ne se fait pas, cela fait 'garçon manqué'. Il est plus correct qu'elle pleure, ce qu'elle fait donc la plupart du temps. |
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Il lui a dit ''je t'aime'', il lui a ramené des fleurs, ou bien il lui a offert le bijou qu'elle attendait, ou encore il l'a emmenée en voyage où elle le souhaitait…et voilà, ça c'est fait ! On passe au problème suivant ! Il ne va pas revenir là-dessus tous les jours, tout de même…
En cas de désaccord, le comportement masculin diffère là encore du comportement féminin. Les psychologues disent que les hommes sont ''In & Out'', les femmes ''Up & Down''. En d'autres termes, en cas de difficulté, les hommes vont rentrer dans leur grotte (pour reprendre l'expression de John Gray dans ''les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus'') , pour régler leur problème tout seul, ils vont sortir du jeu (Out) et reviendront, se rapprocheront (In), une fois le problème résolu. Les femmes, elles, vont voir leur humeur décliner (Down), jusqu'à ce qu'elles touchent le fond, puis remontent (Up). Le même John Gray parle alors de la vague, que la femme monte et descend, sans raison apparente pour l'homme, et que ce dernier a donc tendance à couper au lieu de surfer dessus.
Et nous pourrions poursuivre la liste presque indéfiniment…
Mémoire et sexe :
Puisque les femmes sont verbales, elles vont mémoriser un itinéraire par le langage : 'tourner à droite, puis à gauche' alors que les hommes vont plutôt le mémoriser dans l'espace. Un plan ou un schéma seront donc moins bien intégrés par les femmes contrairement aux homme, alors qu'une explication orale leur conviendra mieux.
Place dans le lit conjugal : Vous le constaterez désormais certainement par vous-même : les hommes se couchent en général spontanément plutôt du côté de la porte et les femmes plutôt du côté opposé. Là encore probablement un reste de l'évolution : l'homme protège en cas de danger, qui ne peut provenir que de la porte.
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